8 types d’intimidation
Il existe différents types d’intimidation, chacun ayant ses particularités et conséquences 1. Intimidation physique : C’est la forme la plus évidente d’intimidation, qui consiste à frapper, donner des coups de pied, mordre, pincer, tirer les cheveux ou encore menacer de violences physiques.
2. Intimidation verbale : Les mots peuvent blesser profondément. Cela inclut les insultes, les surnoms moqueurs, la propagation de rumeurs et les taquineries répétées.
3. Intimidation émotionnelle : Il n’est pas nécessaire de subir des insultes ou des coups pour être victime d’intimidation. L’exclusion délibérée d’un groupe ou d’une activité en est un exemple courant.
4. Intimidation raciale : Faire des remarques offensantes à propos d’une nationalité, d’un sexe ou d’une race, ou se moquer de coutumes ou de vêtements d’une culture différente, est une forme d’intimidation. Cela inclut également les graffitis racistes.
5. Intimidation sexuelle : Souvent sous-estimée, l’intimidation sexuelle représente un grave problème. Elle se manifeste par des attouchements, gestes ou commentaires non désirés à caractère sexuel.
6. Cyberintimidation : Avec l’omniprésence de la technologie, ce type d’intimidation est devenu très fréquent, notamment chez les jeunes. Cela inclut le harcèlement par email, réseaux sociaux, messages privés dans les jeux vidéo, textos ou commentaires publics dans le but de tourmenter, menacer, humilier ou embarrasser.
7. Bizutage : Il s’agit de rituels ou de tâches humiliantes, abusives ou dégradantes, souvent imposées pour initier une personne dans un groupe, club, équipe ou organisation. Cela peut rapidement dégénérer en abus physique ou mental.
8. Intimidation homophobe : Près de 9 élèves LGBT sur 10 rapportent avoir été victimes d’intimidation ou de harcèlement au cours de la dernière année. Plus de 30 % d’entre eux subissent des violences physiques à l’école en raison de leur orientation ou identité sexuelle. De plus, plus de 50 % entendent régulièrement des remarques homophobes, et 30 % avouent avoir déjà manqué l’école par peur pour leur sécurité personnelle.